J’avais oublié de le remettre en ligne sur librinova alors que c’est un texte court, parfait pour l’été.
Il y a encore et toujours les 71 pages et 71 illustrations de « l’Enfer me ment ».
Les prix sont abordables et c’est tant mieux. (5,49 euros et 9,99 euros)
Je récupère 60 à 70 % du prix de vente.
Evidemment ce n’est pas avec ça que je paye mes factures.
D’abord j’aime bien écrire et ensuite j’aime partager.
Il paraît que c’est pareil.
On écrit toujours pour un autre, même s’il est dans votre propre tête !
Enfin je ne vais pas rentrer dans les trucs psychanalytiques compliqués ou parler de la naissance de l’écriture sinon on ne va pas s’en sortir.
J’ai choisi cette photo de février 2022 à la Galerie 55 rue de Varenne.
Bertrand Scholler m’avait laissé organiser l’espace comme une reconstitution de mon atelier avec le chien présent.
J’avais écrit des trucs sur la vitre un peu à la BEN.
Sauf que nous étions à côté de la résidence du Premier Ministre et que notre premier public les hauts fonctionnaires n’avaient pas tous un grand sens de l’humour, je le voyais bien à leurs mines attristées lorsqu’ils passaient devant la galerie.
Un après-midi deux femmes voilées entrent.
Deux femmes d’Arabie Saoudite franchement rigolotes.
Là je me suis dis c’est bon, je vends toute la collection présente.
Les malheureuses toutes souriantes m’ont expliqué que pas du tout elles n’étaient pas les reines du pétrole comme je l’imaginais.
De simples jeunes femmes venues étudier le français.
Nous avons des préjugés, nous les européens, sur la richesse des Saoudiens me disent-elles.
Quelle déception !