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Cette photo réalisée en janvier 1998 fait partie de la série du New-York portfolio format A3 qui a ensuite donné lieu au livre Emmanuel in New-York.


Le portfolio édité et fabriqué en Belgique en 10 exemplaires format A3 a d’abord été présenté à la galerie de Dirk Bakker à Paris en été 1998 puis le livre a été lancé à la librairie Gallimard du Centre Pompidou en 2006.

Centre Pompidou qui m'avait même laissé un espace de 5 mètres carrée en vitrine pour y réaliser une installation.


Heureux !


Entre 1996 et 1999, j’habitais entre Paris et Bruxelles ou j’avais acheté ce mannequin en plastique. C’est donc en Belgique entouré de mes amis artistes que cette idée de double identité est née.


Nous avions commencé par des photos dans mon atelier et puis j’ai planifié une semaine de prises de vues à New-York.


J'avais habité New-York deux ans en 1984-1986 pour mon Master en Television à Brooklyn College obtenu grâce à une bourse franco-américaine, la ville m’était bien connue.


Bien sûr, j’étais retourné souvent à New-York entre 1986 et 1998, pendant la grande époque magique et tragique dont les survivants se souviennent avec passion.


Il est beau et seul sur le pont de Brooklyn, il ne peut pas imaginer le futur.


Personne ne peut.





Non ?










A la question pourquoi peindre, la première rèponse est : pour mon équilibre général.


Vient immédiatement après le plaisir de partager un moment trés personnel, ces instants dans ma vie où je me suis posé pour réaliser une "cosa mentale".

Bien que je travaille depuis des décennies avec quelques expositions et surtout de grands collectionneurs qui me suivent, je ne vends pas comme des petits pains.

J'ai toujours consacré plus de temps à fazer-faber-faire qu'à parler, une des conditions d'un bon vendeur ce que je ne suis pas.

Et puis il y a le moment où je découvre ces heures de fabrication chez ...quelqu'un, dans un autre environnement que celui de mon espace, une nouvelle maison où tout parle différemment.


Là il s'agit d'un ensemble récent que j'ai exposé l'année dernière à Paris.


Je voulais une peinture physiquement déstructurée qui s'assemble comme on veut.

Comme un jeu pour les enfants.

Un principe que j'ai développé voici plus de 20 ans quand j'habitais la Belgique.


Une forme en 4 unités mobiles.

Nature Morte

4 X 1 panneau de 40X60 cm

Acrylique, crayon et encre.


Résultat de l'installation disposée par l'acquéreur en Touraine en janvier 2023






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artiste
Paris France
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