- Pierre Emmanuel Duprat
- il y a 15 heures
- 2 min de lecture
Ma participation à l'exposition collective dans le cadre du festival de la diversité à Paris est confirmée.
Montrer son travail reste toujours un moment important.
Instagram, les réseaux, mon site... ok, mais...
Le vrai c'est inégalable.

Je voulais voir la Vue de Delft au musée de la Haye, j'ai eu un choc.
Aucune photo ne peut retransmettre la petite sorcellerie qui sort de certaines peintures.
Ma dernière exposition date de 2022 à la Galerie 55, rue de Varenne où j'avais été invité par l'extraordinaire Bertrand Scholler, un passionné de philosophie et de religions
Deux jours avant l'ouverture,Vladimir Poutine, sans me prévenir entre en Ukraine.
Paris s'est vidé d'un coup, les parisiens toujours intrépides s'étant barricadés derrière leurs canapés pour se protéger des frappes nucléaires russes.
Fort heureusement, le vernissage a bien eu lieu grâce aux héroïques amateurs d'art, toujours d'attaque pour passer un bon moment.
J’espère donc qu'il n'y aura pas de nouvelle surprise internationale la veille de cette exposition !
Depuis 2022, je me suis consacré essentiellement à l' édition de mon livre « L'enfer me ment » sur les années Covid et au dessin.
Parallèlement, j'ai dû consacrer du temps à la rééducation de ma jambe droite désormais équipée d'une prothèse genou total type humanoïde.
Maintenant je sonne sous les portiques des musées, ce qui amuse tout le monde.
Mon acte artistique ultime.
L'exposition collective a lieu dans un bel espace en plein centre de Paris.
Le festival s'appelant diversité, mes « collègues » ont été choisis par les commissaires dans le monde de l'art contemporain de l'Asie, notamment des artistes chinois.
J'ai aperçu une partie de leurs œuvres.
Magnifiques.
Comme je suis le seul français-bon d'accord, il y a aussi un franco-belge très talentueux Charles Joseph de Ligne-, je représente le pays à moi tout seul ce qui m'empêche de dormir !
Pour cette exposition, j'ai proposé trois de mes peintures préférées récentes.
Le thème ce sont les fleurs, un prétexte pour étaler des produits sur une toile et construire quelque chose d'agréable, d'intéressant et dérangeant un peu.
Parfois ça fonctionne et souvent ça rate.
Il y a une majorité de mes travaux dont je suis insatisfait, je les laisse de côté.
Des années après je regarde à nouveau.
Et je filtre encore.
J'ai eu de bons moments de production depuis 30 ans et j'ai eu des périodes de creux, aussi importants pour recharger les batteries du mental.
Là, j'ai sélectionné ces tableaux dont je vais être très triste de me séparer mais heureux de vendre si tout va bien, dans tous les cas il faut bien s'exposer au monde extérieur sinon autant rester dans une cave.

Fleurs jaunes
97 x 77 cm
A l'origine de toutes ces décades où je me suis consacré à ce travail, il y a un gosse fasciné par les mouvements artistiques depuis la fin du 19ème siècle.
Dada surtout et avant tout.
Et je peins aujourd'hui des sortes de fleurs !

Fleurs vertes
88 x 75 cm
Je produis peu en quantité, est-ce pour autant de la qualité ?
Peut-on faire les deux ?
Le Pop Art a dit oui.
Je ne suis donc pas très Pop.
Au 15 mai pour le vernissage.
L'exposition dure jusqu'au 25 mai.